De l'Algérie, dont l'armée et son chef d'état-major sont redevenus les véritables centres de décision, au Soudan, où la dispersion sanglante du sit-in de la contestation fait craindre une spirale de violence, rappel des étapes de ces nouvelles révoltes dans le monde arabe. En 2011, de nombreux pays arabes avaient été secoués par des mouvements de protestation, qui ont notamment provoqué la chute des présidents Zine el-Abidine Ben Ali en Tunisie et Hosni Moubarak en Égypte.Le mur de la peur s'est effondré en AlgérieÀ ce jour, la Tunisie fait exception, en poursuivant sa transition démocratique. En Égypte, le pouvoir est entre les mains d'Abdel Fattah al-Sissi depuis le renversement par l'armée, dont il est issu, du président islamiste Mohamed Morsi en 2013. Dans d'autres pays, comme la Syrie, le Yémen et la Libye, les révoltes contre les pouvoirs en place ont dégénéré en guerres en cours.Lire aussi Algérie et Soudan : deux pays, un destin ?Lire aussi Soudan : Hemetti, ce général criminel qui pourrait tordre le cou à la révolutionLe 10 février 2019, le président Abdelaziz Bouteflika, au pouvoir depuis deux décennies et affaibli depuis un accident vasculaire cérébral en 2013, annonce qu'il briguera un 5e mandat lors de la présidentielle du 18 avril.Le 22, des milliers de personnes, répondant à des appels sur les réseaux sociaux, manifestent dans plusieurs villes contre un cinquième mandat du chef de l'État, premier vendredi...
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